AM. Est un homme de la cinquantaine. Un jour il marche sur une punaise sans s’en rendre compte. Il banalise la piqûre et ignore qu’il est diabétique. Au bout d’un mois, l’orteil du pied gauche s’enfle et noircit.
Le diagnostic tombe : il faut vite amputer l’orteil. Pris de peur il retourne chez lui. Reclus à son domicile, sans moyens financiers, son état se dégrade de jour en jour. Il se soignait comme il pouvait.
Résigné à subir le sort imposé par le manque de moyens financiers. Il sentait bien que sa vie était en danger, mais comment faire quand on n’a pas l’argent nécessaire pour des soins chirurgicaux qu’on ne peut recevoir à crédit ?
Il dépérissait et sa situation devenait préoccupante pour tout son entourage. En outre, le pied était maintenant pourri et la jambe pourrissait en remontant vers le genou.
Pour reprendre les propos d’un médecin : « ce pied est totalement nécrosé, on doit l’amputé au 1/3 moyen si l’on veut qu’il vive. »